Catherine

Nous sommes navrés d’apprendre que votre jeune chien a présenté récemment une crise d’épilepsie et nous espérons qu’il va mieux aujourd’hui. Sachez que l’épilepsie chez nos chiens peut avoir plusieurs origines : réactive, structurale ou idiopathique. En ce qui concerne votre animal, sachez que malheureusement le cocker est une race prédisposée à l’épilepsie idiopathique. Je vous encourage à en rediscuter avec votre vétérinaire, notamment si d’autres crises surviennent et/ou dans le cadre de la mise en place d’un traitement médical si besoin. Dans tous les cas, une surveillance est effectivement recommandée, bien qu’il soit impossible de prévoir une crise d’épilepsie pour nos animaux. Certains propriétaires surveillent leurs animaux à distance avec des caméras, d’autres les font garder en leur absence, notamment lors de vacances/déplacements. Toutefois, il n’est pas possible de surveiller constamment son animal, mais rassurez-vous, même si les crises généralisées peuvent être impressionnantes, l’animal ne souffre pas. Néanmoins, si vous devez vous absenter et laisser votre chien seul, nous vous conseillons de sécuriser la/les pièces de vie de votre animal, afin d’éviter qu’il ne se blesse si une crise survenait (éviter de laisser des objets en hauteur qui pourraient tomber par exemple).

Enfin, pour en savoir plus sur l’épilepsie canine, nous vous invitons à consulter notre site : https://www.mon-animal-epileptique.fr/ où vous trouverez plusieurs renseignements sur :

– les différentes crises : https://www.mon-animal-epileptique.fr/lepilepsie-du-chien/origines-et-symptomes-de-lepilepsie-canine/manifestations-de-lepilepsie-chez-le-chien-types-crise-phase/

– les traitements : https://www.mon-animal-epileptique.fr/lepilepsie-du-chien/traitement-des-chiens-epileptiques/les-conditions-de-traitement/

– l’alimentation et les compléments alimentaires : https://www.mon-animal-epileptique.fr/lepilepsie-du-chien/alimentation-du-chien-epileptique/quelle-alimentation-pour-le-chien-epileptique/

Je vous invite à rediscuter de tout cela avec votre vétérinaire traitant (ou un vétérinaire neurologue) afin de vous épauler face à cette situation.