Philippe

La tendance actuelle est de débuter d’emblée un traitement antiépileptique dès la 2ème crise afin d’éviter l’extension du foyer épileptogène mais en cas de crises très espacées il est possible d’attendre. Un traitement précoce, sans attendre une possible aggravation des manifestations de l’épilepsie, est donc à privilégier et permettrait d’améliorer le pronostic à long terme. Mais chaque cas d’épilepsie est unique et votre vétérinaire doit évaluer les bénéfices et les risques de l’instauration précoce d’un traitement. Votre absence régulière est effectivement un frein à l’instauration du traitement car en phase d’initiation, il est impératif d’avoir une bonne observance de la prise des médicaments afin de parvenir rapidement dans les marges thérapeutiques efficaces. Il est effectivement démontré que des concentrations sanguines trop faibles sont une cause fréquente d’apparition d’un état de mal épileptique (crises subintrantes ou status epilepticus). Lors de la phase d’initiation du traitement il sera impératif de respecter les prises. Quand les taux seront atteints et que la maladie sera sous contrôle, compte tenu de la pharmacocinétique du phénobarbital chez le chat (demi vie de 34 à 50 heures), il sera possible sur des périodes courtes d’espacer les prises. Ceci peut être rapide chez certains chats qui arrivent à des taux stables dès les 15 premiers jours de traitement. Ne perdez donc pas espoir et parlez de vos inquiétudes à votre vétérinaire, il saura vous conseiller.