Karine

Certaines molécules antiparasitaires comme par exemple le fluralaner (de la  famille des isoxazolines) sont à utiliser avec prudence chez les chiens souffrant d’épilepsie préexistante bien qu’il n’y ait, à ce jour, que peu d’interaction prouvée entre l’usage d’un antiparasitaire sur un animal épileptique et le déclenchement de la maladie chez celui ci. Des signes neurologiques (convulsions, ataxie et tremblements musculaires) ont été rapportés très rarement lors de leur usage. Peu importe la voie d’administration de l’antiparasitaire, toutes ces molécules ne sont pas dépourvues d’effets indésirables neurologique de part leur propre mode d’action sur les parasites. Ce stress a pu être à l’origine du déclenchement de crise mais d’autres pistes sont à explorer comme une évolution de sa maladie. Nous vous encourageons vivement à consulter votre vétérinaire afin d’effectuer une phénobarbitalémie et à envisager avec lui une déclaration de pharmacovigilance.