FAQ

Réponse du vétérinaire expert :

Je vous remercie de l’intérêt que vous nous portez et je comprends tout à fait votre inquiétude ressentie lors des crises de votre chatte. Rassurez-vous, il est reconnu que votre animal ne souffre pas lors de ces manifestations neurologiques. Dans un premier temps, il est important d’en parlez à votre vétérinaire traitant. Il est indispensable que vous filmiez, à l’aide de votre smartphone par exemple, les crises que présentent votre chatte afin de pouvoir les caractériser : déterminer si ce sont des crises focales ou totales. De plus, votre vétérinaire traitant pourra vous proposer de réaliser un bilan sanguin (suspicion d’une atteinte métabolique) ou un examen neurologique (suspicion d’une maladie cérébrale ou pathologie idiopathique) afin de trouver la cause primaire responsable de ces manifestations neurologiques. Le recours à des benzodiazépines est en effet intéressant en situation d’urgence quand les crises durent trop longtemps (plusieurs minutes) ou s’enchaînent. De plus, il existe des médicaments antiépileptiques que votre vétérinaire peut vous conseiller s’il juge cela nécessaire. Concernant les modifications de comportement de votre chatte après une crise que vous me décrivez, cela s’appelle la phase post-ictale. Cette dernière correspond à une phase de récupération consécutive à l’épuisement cérébral provoqué par la crise. Lors de cette phase le chat peut être fatigué, prostré, en état de confusion. Il peut aussi être désorienté, anxieux, voire parfois agressif. Certains chats vont avoir une prise de boisson et de nourriture augmentée. La durée de la phase post-ictale varie selon les chats de quelques minutes à plusieurs jours. Je vous invite à consulter notre site internet pour vous épauler dans la gestion des crises épileptiformes de votre animal : https://www.mon-animal-epileptique.fr/lepilepsie-du-chat/vivre-avec-un-chat-epileptique/observer-et-surveiller-au-quotidien-le-risque-de-crise-depilepsie/

Réponse du vétérinaire expert :

Permettez-moi tout d’abord de vous remercier de l’intérêt que vous nous portez. Au vu des symptômes que vous me décrivez, je vous invite à consulter rapidement votre vétérinaire traitant. Il pourra ainsi réaliser un examen neurologique complet ainsi qu’un bilan de santé car plusieurs pathologies sont à exclure avant de parler d’épilepsie. N’hésitez pas à filmer ses comportements anormaux pour aider votre vétérinaire lors de sa démarche diagnostique. Lui seul sera en mesure de mettre un traitement efficace pour soulager votre compagnon.

Réponse du vétérinaire expert :

Je vous remercie tout d’abord de l’intérêt que vous nous portez. Sur la notice du médicament que vous lui donnez, il est bien noté que chez le chat, le bromure de potassium (contenu dans le médicament administré) peut être à l’origine d’une bronchite asthmatiforme. Le symptôme associé à cette affection est la toux. C’est pourquoi, je vous recommande de consulter votre vétérinaire : celui-ci pourra réaliser une radiographie thoracique afin d’exclure tout autre atteinte respiratoire et vous conseiller d’arrêter le traitement. Néanmoins, sachez que la toux peut persister plusieurs semaines voire mois après l’arrêt du traitement. Les troubles digestifs et neurologiques que vous me décrivez pourraient être des effets indésirables causés par le médicament antiépileptique. Comme votre petit chat prend de l’âge, il serait préférable de consulter votre vétérinaire traitant pour s’assurer qu’il n’y ait pas de pathologie sous-jacente. De notre côté, notre Service de Pharmacovigilance reviendra vers vous rapidement pour collecter des informations complémentaires relatives à ces possibles effets indésirables liés à notre médicament.

Réponse du vétérinaire expert :

Tout d’abord je vous remercie de l’intérêt que vous nous portez. Sachez qu’il est rare d’obtenir un arrêt complet des crises avec le traitement antiépileptique. L’objectif est d’arriver à un contrôle optimal des crises en diminuant la fréquence, l’intensité des crises et/ou le temps de récupération après celles-ci. Les recommandations actuelles de traitement de l’épilepsie sont en effet de commencer avec une monothérapie (une seule molécule) et d’augmenter les doses en prenant soin de rester dans la fourchette thérapeutique. L’ajout d’une nouvelle molécule se fait en deuxième intention. D’après ce que vous décrivez, la dose maximale de la molécule antiépileptique n’est pas encore atteinte alors rassurez-vous. Je vous invite à consulter votre vétérinaire pour réaliser un bilan sanguin afin de réajuster son traitement actuel. Le Berger Australien est malheureusement une race prédisposée à l’épilepsie essentielle, difficile à contrôler… Ne perdez pas espoir de nombreuses molécules antiépileptiques existent et votre vétérinaire trouvera celle qui correspond le mieux à votre animal. Concernant votre souhait d’utiliser de la phytothérapie en complément à son traitement habituel, cela devra être impérativement discuté avec votre vétérinaire traitant. En effet, toutes modifications et ajout de nouvelles molécules (d’origine naturelle ou non) peuvent avoir un impact sur l’observance du traitement mis en place. La valériane (Valeriana officinalis) est un plante traditionnellement utilisée pour lutter contre la nervosité et favoriser l’endormissement. Par son action sédative, des interactions médicamenteuses peuvent exister avec certaines molécules dont celles contenues dans les médicaments antiépileptiques. C’est pour cela que je ne vous déconseille de l’utiliser sans avis de votre vétérinaire traitant. Néanmoins, si vous souhaitez avoir plus d’informations sur les médecines alternatives possibles en complément avec son traitement antiépileptique, je vous laisse regarder ce lien : https://www.mon-animal-epileptique.fr/lepilepsie-du-chien/traitement-des-chiens-epileptiques/osteopathie-acupuncture-les-medecines-alternatives-en-epilepsie-animale/

Réponse du vétérinaire expert :

Je comprends votre inquiétude vis-à-vis des crises de votre chien. L’objectif d’un traitement antiépileptique est d’arriver à un contrôle optimal des crises en diminuant la fréquence, l’intensité des crises et/ou le temps de récupération après les crises. Si le traitement mis en place par votre vétérinaire ne permet pas d’améliorer son état, et/ou que de la fréquence des crises augmente, il est important d’en parler avec votre vétérinaire. Celui-ci pourra alors réévaluer les doses du traitement de votre chien, et pourra augmenter les doses et/ou proposer l’ajout d’une nouvelle molécule au besoin. Je vous encourage à investiguer les possibles origines des crises épileptiformes de votre chien, si vous ne l’avez pas déjà fait avec votre vétérinaire. En effet, dans un contexte d’épilepsie réactive ou structurale, il est possible d’observer des échecs thérapeutiques lorsque l’origine de l’épilepsie n’est pas également ciblée. Je vous invite à lire notre fiche sur l’origine de l’épilepsie chez le chien : https://www.mon-animal-epileptique.fr/lepilepsie-du-chien/origines-et-symptomes-de-lepilepsie-canine/dou-vient-lepilepsie-du-chien/ N’hésitez pas à bien poser toutes vos questions à votre vétérinaire, il reste votre meilleur allier et conseiller dans la gestion du traitement médical de votre chien.

Réponse du vétérinaire expert :

Je vous remercie tout d’abord de l’intérêt que vous nous portez. Sachez que si votre chat ne toussait pas avant la prise de ce médicament, il est probable que la toux soit un effet indésirable du traitement. En effet, sur la notice, il est bien noté que dans cette espèce, le bromure de potassium (contenu dans le médicament administré) peut être à l’origine d’une bronchite asthmatiforme. Il faut savoir que la toux peut apparaître jusqu’à 96 mois après la mise en place du traitement et peut persister plusieurs semaines voire mois après l’arrêt du traitement. Si c’est le cas, nous vous encourageons (si ce n’est pas déjà fait) à bien remplir la déclaration de pharmacovigilance concernant ce possible effet indésirable, afin que cette information soit remontée à l’Agence Nationale du Médicament Vétérinaire (ANMV-ANSES). Voici le lien sur lequel vous devez vous rendre : https://signalement.social-sante.gouv.fr/psig_ihm_utilisateurs/index.html#/accueil De notre côté, notre Service de Pharmacovigilance reviendra vers vous afin de collecter des informations complémentaires relatives à ce possible effet indésirable lié à notre médicament. En attendant, je vous invite à consulter votre vétérinaire traitant si la toux de votre chatte persiste ou s’aggrave.

Réponse du vétérinaire expert :

Je comprends votre inquiétude face à ces comportements inhabituels. Cela pourrait correspondre à des crises d’épilepsies dites partielles ou focales. Ce type de crises se manifeste de différentes façons selon les chiens. Je vous invite à lire cet article qui peut vous éclairer : https://www.mon-animal-epileptique.fr/lepilepsie-du-chien/origines-et-symptomes-de-lepilepsie-canine/manifestations-de-lepilepsie-chez-le-chien-types-crise-phase/ Comme ce sont des comportements anormaux que vous me décrivez, je vous invite à vous rapprocher de votre vétérinaire traitant (ou d’un vétérinaire spécialiste en neurologie) afin qu’il juge si ces crises correspondent ou non à des crises partielles. Je vous encourage à filmer Plume lors de ces manifestations neurologiques afin d’apporter un support visuel très précieux à votre vétérinaire. Si cela s’avère être en relation avec son épilepsie, il sera nécessaire soit d’augmenter les doses du traitement actuel soit d’ajouter une nouvelle molécule. En ce qui concerne les médecines alternatives que vous évoquez, il est en effet possible de les administrer en complément de son traitement antiépileptique mais je vous laisse en discuter avec votre vétérinaire traitant. Ce dernier sera le plus à même de vous conseiller par rapport à votre chienne qu’il connait bien.

Réponse du vétérinaire expert :

Je comprends votre inquiétude face aux crises de votre chatte. Tout d’abord rassurez-vous, lors de crises convulsives ou de crises partielles, il est reconnu que l’animal ne souffre pas, notamment s’il perd conscience. Votre chatte ne ressent pas de douleur au moment de ses crises, mais son activité motrice est incontrôlée, ce qui peut générer du stress lors de crises partielles sans perte de connaissance. Néanmoins, même si votre chatte ne souffre pas pendant une crise, il convient de la protéger de toute situation dangereuse au moment d’une crise en sécurisant les lieux. Il est fréquent d’observer des modifications de comportement du chat après une crise, c’est ce qu’on appelle la phase post-ictale, elle correspond à une phase de récupération consécutive à l’épuisement cérébral provoqué par la crise. Lors de cette phase le chat peut être fatigué, prostré, en état de confusion. Il peut aussi être désorienté, anxieux, voire parfois agressif. Certains chats vont avoir une prise de boisson et de nourriture augmentées. L’épuisement cérébral suite à la crise peut être parfois plus important et engendrer des troubles de la démarche et de l’équilibre, voire une perte de vision temporaire. La durée de la phase post-ictale varie selon les chats de quelques minutes à plusieurs jours. Cependant, si les crises durent de plus en plus longtemps, que la phase de récupération est également longue et/ou si les crises deviennent de plus en plus fréquentes, alors il sera judicieux de consulter à nouveau votre vétérinaire afin de voir avec lui les possibles origines de ces crises et de savoir si un traitement médical peut être mis en place. Sachez que l’utilisation d’un traitement antiépileptique chez le chat, comme chez le chien, a plusieurs objectifs : réduire la fréquence des crises voire les faire disparaitre complétement, mais également réduire la durée des crises, leurs intensité et la phase de récupération. Les risques et les conséquences des manifestations épileptiformes de votre chat seront alors minimisés dans le but d’améliorer son bien-être. N’hésitez pas à filmer et/ou chronométrer la durée des crises, ainsi qu’à noter leur fréquence sur un carnet, afin d’avoir plusieurs informations à apporter à votre vétérinaire par la suite.

Réponse du vétérinaire expert :

Il est fréquent de rencontrer durant les premières semaines d’un traitement antiépileptique des effets secondaires tels que : fatigue, sédation, troubles de l’équilibre, augmentation de l’appétit, etc. Pour éviter qu’une crise ne se déclenche, il faut diminuer l’excitabilité des neurones (et donc mettre l’organisme au repos) : c’est le rôle du traitement antiépileptique. Ces effets sont habituellement transitoires, et disparaissent chez la plupart des animaux traités après 2 semaines à 1 mois. Actuellement, la dysorexie (et l’anorexie) ne sont pas décrits comme étant des effets secondaires du traitement antiépileptique. C’est pourquoi, je vous invite à faire remonter ces signes cliniques à votre vétérinaire traitant afin de s’assurer que votre chat ne présente pas une pathologie sous-jacente pouvant expliquer cette perte d’appétit. Néanmoins, s’il juge que cela pourrait être un effet secondaire lié à son traitement antiépileptique en cours, il pourra réaliser une déclaration de pharmacovigilance auprès du laboratoire concerné ou auprès de l’Agence Nationale du Médicament Vétérinaire (ANMV). En ce qui concerne les accidents vasculaires cérébraux (AVC) chez nos animaux de compagnie, sachez que seul un IRM peut affirmer ou infirmer l’existence de cette pathologie vasculaire.

Réponse du vétérinaire expert :

Je comprends tout à fait votre questionnement. Hélas je n’ai pas assez d’information sur votre animal pour pouvoir vous répondre. Si votre chat est suivi pour son épilepsie et qu’il prend un traitement antiépileptique je vous invite à consulter votre vétérinaire traitant afin de juger si ce sont des crises pré-ictiales (c’est à dire précédent une crise épileptiforme) ou non. Je vous conseille également de le filmer pour apporter un support visuel à votre vétérinaire : cela sera une aide précieuse dans l’interprétation de ces manifestations neurologiques.